Numéro 2
Le numéro 2 de « Racines » est maintenant disponible !
Autrefois… la vigne à Saint-Julien.
Lorsque dans les années 1970 l’on arrivait à Saint-Julien en automne, on était émerveillé par le flamboiement des teintes que nous offraient les champs de vigne : d’une multitude de jaunes aux rouges les plus vifs, les vignes embrasaient toute la plaine.
C’était aussi l’odeur aigre de la rafle (la crapo ), restes des grains et des grappes amoncelés devant la coopérative, qui attendaient d’être transportés à la distillerie, au milieu de nuées de moucherons. Dans tous les hameaux, logés parfois sommairement, des journaliers, souvent espagnols. Ils commençaient les vendanges début septembre sur la côte et les achevaient fin octobre, parfois plus tard, dans lesvignobles les plus au nord du département. De là, ils terminaient leur saison dans les Alpes de Haute Provence, par la cueillette des pommes.
Les vendanges, c’était aussi l’occasion de se retrouver dans les vignes- malheur à qui, dans sa rangée, oubliait de cueillir une grappe : il était bon pour se faire barbouiller le visage de raisin écrasé, c’était la moustouiro.
Venus de tous les hameaux, des tracteurs acheminaient leur précieux chargement vers le pressoir de la coopérative. Le charroi était incessant. La récolte faite, les vendangeurs se réunissaient pour un bon repas, bien mérité …
Michel Courchet
Au sommaire
- VIGNE & VIN Depuis 20 siècles À Saint-Julien
- Fête du Boisset
- Circuit de visite du vieux village
- Hommage à Claude Authier
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