Chapelles de campagne

« A l’aube du XIème siècle, le monde se couvre d’un blanc manteau d’églises »

Raoul Glaber 986-1047

Chapelle Notre-Dame du Plan

Ne subsiste que l’emplacement. On y célébrait pourtant encore des mariages en 1790.

A la chapelle Notre-Dame qui est aussi à la campagne, sera mis une pierre sacrée avec des reliques au milieu, celle qui y est estant trop petite
Sera fourni un parement d’autel de toutes les couleurs avec un chambranle de bois neuf
La chapelle sera carrelée proprement et y sera fourni des vitres à ladite chapelle Le premier arc de la voûte en entrant sera refait comme aussi y sera mis une porte neuve avec une bonne serrure et une clef, le tout d’huy en un an.

A l’égard des autres chapelles qui sont à la campagne, défendons qu’on y célèbre le saint-sacrifice de la messe, les jours de dimanche.

Visite épiscopale de 1756 (G.G 17)

  • Chapelle Saint-Pierre 
  • Chapelle Notre-Dame du Plan 
  • Chapelle de la Sainte-Trinité
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste au hameau de Boisset
  • Chapelle Saint-Jacques et Saint-Philippe au hameau des Maurras
  • Chapelle Saint-Bernard au hameau de l’Eclou 
  • Chapelle de l’Annonciade sur les aires de Gourdane
  • Chapelle Saint-Roch, à l’entrée du vieux village.
  • Chapelle Saint-Trophime dont il subsite le parement des murs au Quartier de St Trophle.  Elle était proche d’un moulin à eau. Cartulaire St Victor 1098.

Les chapelles de la campagne seront toutes réparées

La pierre sacrée de celle de Notre-Dame du Plan sera enchassée.
Il sera fait un marche-pied à l’autel, un surciel.
Il y sera fourni un te igitur  avec ses cartons, deux nappes d’autel, une aube, deux amicts, six purificatoires et six essuye-mains ou lavabo, une clochette et un calice avec sa patine d’argent, doré en dedans.
L’ornement de soye sera réparé de même que les vitres.
Le bois et la ferramente de la cloche seront aussi raccommodés.

Il sera aussi fourni un calice avec sa patine d’argent, doré au-dedans pour la chapelle de Saint-Pierre.
Il sera fait une bourse rouge et blanche.
Il sera fourni un corporal, six purificatoires, six petits essuye-mains ou lavabo, une nappe d’autel, une aube et un cordon.
Le clocher sera réparé ainsi que le bois de la cloche et les fentes de la muraille de la façade.
Le dedans de ladite chapelle sera recrépi et blanchi, le toit réparé et la porte faite à neuf ou réparée.
Il sera fourni une pierre sacrée pour l’autel, un surciel et le devant d’autel sera repeint

La Sainte-Trinité

La chapelle de la Sainte-Trinité sera aussi réparée.
Il y sera fourni une pierre sacrée, un surciel.
Le tableau sera réparé et le marche-pied sera refait à neuf. Le sanctuaire sera rétabli et le corps de ladite chapelle sera reblanchi

Celle des Maurras, sous le titre de Saint-Jacques et Saint-Philippe, sera réparée et il y sera fait un marche-pied à l’autel et un surciel.

A celle de Saint-Bernard, au hameau de l’Eclou, il sera mis un surciel à l’autel et le Christ sera raccommodé.

elle de l’Annonciade et celle de Saint-Roch seront également réparées et fournies des choses nécessaires pour le service divin.

La chapelle de Boisset, sous le titre de Saint-Jean-Baptiste, sera également réparée.
Il y sera fait un marche-pied à l’autel, un surciel.
Le tableau sera réparé de même que le Christ

Que sont ces chapelles devenues ?

La chapelle Saint-Bernard est toujours consacrée. Elle appartient au Culte.

Notre-dame de l’Annonciade est la propriété de La Commune. Elle a été consacrée en 1604 : Visite épiscopale.

La chapelle de Saint-Pierre, celle de Saint-Roch et celle de Saint-Trophle ont totalement disparu.

La chapelle Saint-Jacques et Saint-Philippe au hameau des Maurras a été vendue à Pierre Maurras, l’aîné. Il n’en reste rien et l’oratoire qui a été érigé à son emplacement, porte le nom de Saint-Denis.

Celle de Notre-Dame des anges du Plan a été vendue à André Honoré Florent Pellas.
(ainsi que celle de Saint-Roch)

La chapelle de la Trinité appartenait à La Fabrique.

*Quant à la chapelle Saint-Jean Baptiste de Boisset, elle appartenait, sur la matrice cadastrale de 1825, à PAUL Jean dit Brouquetier. Elle a donc probablement été vendue comme bien national en 1791.

Nous retrouvons un Paul Jean-Louis, né le 26.05.1786 à St-Julien qui se marie à Rians le 11 Janvier 1807 avec Elisabeth Thérèse Magne. Ses parents Paul Louis et Veyan Catherine sont originaires de Puimoisson.
Les mariés vivent au hameau de Boisset. Ils ont deux filles :

  • 17.02.1809 Désirée Pauline
  • 14.06.1813 Françoise Marie.

De cette construction que l’on souhaitait sauver, après les outrages du temps et des gens, il ne reste aujourd’hui plus grand chose…le souvenir peut-être…

Michel Courchet
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