Numéro 21
Le numéro 21 de « Racines » est maintenant disponible !
Quand un patrimoine naturel devient, par sa position et suite à l’action des hommes, un patrimoine historique et culturel.
Bien des pitons rocheux dans notre région ont permis à l’homme de s’installer et de se protéger d’éventuels ennemis, du seul fait de leur configuration naturelle.
À Saint-Julien et au lieu-dit de l’Autavès, les ancêtres des hommes d’aujourd’hui ont pu survivre en s’appuyant sur cet éperon rocheux, imprenable sur deux côtés : le ravin de Malavalasse au sud et l’à-pic sur la prise d’eau, à l’ouest. Pour en barrer l’accès, ils construisirent trois enceintes en élevant de fortes murailles qui reliaient six tours pleines, de plus de six mètres de côté. Ils avaient prévu aussi, comme dernier refuge, la possibilité d’accéder à la grotte de Tante Rose.
Cet habitat perché, fortifié, site naturel habilement aménagé, devait permettre de résister à ces individus de l’âge du fer.
Aujourd’hui, ce monument, sans aucun doute le plus ancien vestige de l’implantation humaine sur notre commune, est en danger. Des coupes de bois ont été faites à proximité, des tas de branchages abandonnés ont recouvert certaines parties du lieu. D’ici quelques années, si l’on n’agit pas, cet ouvrage de 2800 ans aura disparu sous la végétation qui l’aura colonisé.
Anne-Marie et Michel Courchet
Au sommaire
- Lumière et couleur de Saint Julien
- Les Oppida : Plein feu sur l’Autaves
- Patrimoine du vieux village :
- Fête de Saint julien : Sainte-Philomène, Saint julien, Des moissons
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